L’équilibre hormonal est un sujet qui me tient à cœur et je reçois beaucoup de jeunes femmes pour ces problématiques : acné, règles douloureuses, endométriose, infertilité, syndrome des ovaires polykystiques, ménopause., aménorrhée…
Je suis devenue naturopathe notamment pour trouver des solutions moins agressives en lien avec le système hormonal. J’ai longtemps pris la pilule pour « endormir » des ovaires polykystiques puis procédé à des stimulations hormonales pour déclencher l’ovulation pour avoir mes 3 filles et enfin pris Andocur pendant 5 ans. Je referai différemment…
Dans la plupart des cas, la naturopathie offre des solutions sans effets secondaires sur le long terme, en respect avec le corps. Cela demande un peu de patience car le système hormonal est long à se réguler, en général entre trois et six mois… Mais plus on agit tôt plus on privilégie une réponse naturelle des hormones. Il faut faire confiance au corps qui est un système logique et réactif à partir du moment où on lui donne les bonnes conditions (alimentation, repos, maîtrise du stress, sport…).
Les changements du niveau hormonal se produisent naturellement à certains moments de la vie : puberté, grossesse, ménopause… Les déséquilibres hormonaux peuvent être causés par le style de vie, la nutrition, le stress, les toxines environnementales.
Quelques conseils en général :
Avoir une alimentation équilibrée et saine :
- des vitamines, minéraux et fibres avec les fruits et légumes.
- des bonnes graisses comme les oméga 3 car ils sont d’excellents anti-inflammatoires. On les trouve dans l’huile de colza, noix (…) ou les petits poissons gras.
- une alimentation avec un index glycémique bas qui va permettre un bon équilibre hormonal. Des taux chroniquement élevés d’insuline activent l’inflammation dans le corps.
- des aliments non inflammatoires, c’est pourquoi on doit parfois limiter le gluten et le lait de vache.
- un régime méditerranéen, riche en acides gras insaturés, permettant une meilleure gestion hormonale qui soulage le foie, lui permettant de mieux évacuer le surplus d’hormones.
- des protéines en quantité suffisantes telles que les œufs, le poisson, la viande blanche, les oléagineux, les légumineuses, les algues…
- peu d’excitants, qui ont un impact aggravant sur les dysménorrhées, en perturbant le système nerveux et endocrinien : café, thés, sodas, viande rouge et charcuteries.
le sport
Exercez une activité physique régulière 2 à 3 fois par semaine : cela améliore la sensibilité à l’insuline et le processus de détoxification. En plus, c’est une bonne façon d’évacuer le stress.
Gérer la résistance à l’insuline
- Surveiller son poids aussi bien en perte excessive qu’en surpoids qui influencent sur l’ovulation, la régularité des règles, l’insuline, les taux hormonaux…
- Il semble d’autre part que la progression vers un diabète de type 2 soit plus rapide chez les patientes avec SOPK que chez les autres. (étude jointe).
- La résistance à l’insuline ne veut pas forcément dire surpoids. Elle peut s’installer suite à des régimes yoyo ou des troubles alimentaires qui fatiguent le corps.
Mieux gérer son stress
- Travaillez sur le niveaux de stress car le stress chronique fait grimper le taux de cortisol qui va agir sur les hormones. L’inflammation va alors favoriser l’acné, la prise de poids, un problème de thyroïde, une perte de cheveux…
- Il peut aussi bloquer l’ovulation et crée une aménorrhée hypothalamique, différent du SOPK mais avec des symptômes semblables.
Il faudra éviter les produits chimiques qui peuvent se lier aux récepteurs des hormones et perturber l’équilibre hormonal naturel de l’organisme – ils sont connus comme perturbateurs endocriniens.
De plus, et pas le plus simple, il sera important de trouver une solution contraceptive si possible naturelle. La prise d’hormones de synthèse sur du long terme peut être désastreuses sur le foie et la perméabilité intestinale.
En plus de ces conseils, les compléments alimentaires sont souvent nécessaires du moins dans un premier temps pour aider à réguler.
- Ils vont soutenir le foie car le catabolisme des œstrogènes se fait au niveau hépatique. On pourra faire des cures détox et soutien hépatique plusieurs fois dans l’année et chaque fois que c’est nécessaire.
- Ils permettront un bon équilibre de la flore intestinale notamment avec des probiotiques, des mono diètes ou en respectant les associations alimentaires…
- certaines plantes ont des vertus œstrogènes like, progestérone like ou anti-androgènes et se lient aux différents récepteurs hormonaux. A utiliser avec précautions et à bon escient en tenant compte des contre indications et de la posologie, l’avis d’un professionnel est fortement recommandé.
- des vitamines et minéraux pour corriger des carences fréquentes de nos jours : zinc, magnésium, sélénium, vit B, vit D…
- l’utilisation des huiles essentielles, des plantes adaptogènes pour réduire le stress…
Armelle Huet Naturopathe – Versailles
[…] cet atelier d’une heure et demi, vous apprendrez le fonctionnement du cycle et le rôle des hormones féminines. J’aborderai les troubles les plus fréquents : troubles de l’humeur, troubles […]
[…] un bon équilibre hormonal, on privilégiera une alimentation saine, riche en bonnes graisses, en antioxydants, vitamines et […]
[…] l’équilibre hormonal […]
[…] soulage aussi les syndromes prémenstruels et les douleurs provoquées par les règles […]
[…] l’acné ou autres causes non liées à la contraception comme les ovaires polykystiques, les règles douloureuses , (…) il vaut mieux résoudre les causes grâce à des méthodes naturelles ce ne sera que […]
[…] naturopathie, on cherche à comprendre les causes du surpoids. Les raisons peuvent relever un problème hormonal, glandulaire, un stress mal géré, un manque d’exercice physique, un sommeil perturbé ou tout […]
[…] règles, même si elles ne sont pas vraiment agréables sont révélatrices d’un équilibre hormonal et sont un indicateur de santé. Les œstrogènes et la progestérone jouent différents rôles au […]
[…] à la coque. L’indice glycémique est bas notamment grâce aux fibres, idéal pour un bon équilibre hormonal et […]